Cosmétique – Vers une formulation plus verte

Historiquement utilisatrice de matières premières végétales, l’industrie cosmétique se tourne aujourd’hui vers des procédés plus verts, en intégrant des ingrédients issus du végétal mais surtout des substances nécessitant moins d’énergie pour leur formulation.

Quelques exemples :

Oléos est le créateur d’une collection d’éco-extraits : les oléo-boosters, huiles enrichies en biomolécules végétales grâce au procédé vert et breveté d’oléo-éco-extraction. Ils viennent stimuler les actifs des formules et apporter originalité aux produits finis.

Clariant propose une gamme d’agents de surface non ioniques (GlucoTain® Clear, GlucoTain® Clean, GlucoTain® Flex, GlucoTain® Care) conçus à base de glucose fonctionnalisé par des acides gras, notamment de l’huile de palme certifiée RSPO.

Seppic a lancé Sepisun Flash™, un actif pro-pigmentant qui permet d’augmenter sans soleil la production de mélanine par la peau. L’actif est fabriqué à partir de matières premières végétales dans le respect des douze principes de la chimie verte.

Lonza a étendu sa gamme d’actifs obtenus à partir de cellules souches végétales avec ReGeniStem™ Brightening, un actif éclaircissant issu de cellules souches de réglisse. Selon Lonza, la technologie employée permet d’avoir des molécules plus concentrées en principes actifs, dans le respect du développement durable, sans emploi de solvants et sans utilisation d’une quantité importante de la matière première végétale, en l’occurrence la réglisse.

La prise de conscience générale de la fragilité de nos ressources influe l’industrie cosmétique qui recherche à minimiser l’impact de ses produits vis-à-vis de l’environnement et à devenir éco-responsable. Différents labels pour les produits finis existent sur lesquels les industriels peuvent s’appuyer tels que Cosmebio, Ecocert ou Ecolabel. Est-ce-que l’avenir des cosmétiques réside dans des formules et emballages 100% biodégradables sans impact sur l’environnement ?