La 16e journée d’échanges scientifiques et techniques organisée par Cosmed a porté sur les conservateurs en cosmétique. « Avec et sans », quel sera l’avenir des conservateurs ?

Depuis de nombreuses années, les conservateurs sont malmenés aussi bien d’un point de vue réglementaire avec un durcissement de la réglementation (cas du MIT, PHMB…), que d’un point de vue consommateur (mauvaise presse des molécules telles que paraben, phénoxyéthanol, libérateurs de formaldéhyde). Même s’ils sont indispensables à la préservation des qualités du produit et à la sécurité de leur utilisation, de plus en plus de conservateurs sont sur la sellette.

Cette journée a introduit des alternatives aux conservateurs classiques listés à l’annexe V du Règlement cosmétique :

  • Protection des formules grâce à des emballages évolués dotés de microsphères (PYLOTE)
  • Décontamination des formules après production en ayant recours aux hautes pressions hydrostatiques (HPbioTECH)
  • Système de conservation multi-cibles afin de diminuer les risques de résistance tout en réduisant les dosages dans la formule pour un double bénéfice : efficacité / sécurité des conservateurs
  • Molécules multifonctionnelles non listées à l’annexe V telles que les acides organiques, les diols, les extraits naturels, ou encore les esters organiques.

A l’heure actuelle, difficile de se passer des conservateurs conventionnels lors d’un développement de formule même si de nouvelles pistes sont à explorer pour optimiser la conservation des cosmétiques et réduire ainsi leur utilisation.